LOI DE
FINANCE 2013
« Un
budget sans ambition de développement économique », selon Djibo Ka
Le secrétaire
général de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd), Djibo Leyti Ka a
dénoncé le manque d’ambition du premier projet de budget 2013 préparé par
le nouveau régime, dans une « contribution » à paraître, aujourd’hui
dans la presse(Voir Walfadjri quotidien). Après, analyse, le député de l’Urd
est arrivé à la conclusion que le projet de Budget 2013 ne présente aucune
ambition de développement économique et
social du Sénégal.
Le projet de budget 2013 qui est soumis actuellement aux députés pour
lecture suscite d’ores et déjà des critiques. Les premières salves de critiques
sont venues du secrétaire général de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd), Djibo Leyti Ka,
par ailleurs député de son parti à l’Assemblée nationale. Dans une contribution
à paraître, aujourd’hui, dans le quotidien
Wal fadjri, Ka a fait une analyse critique de la loi de
finance « à partir du cadrage
macro-économique, complétée par l’examen de quelques aspects fondamentaux de la
politique économique ».
Il ressort de celle-ci que «le projet de budget 2013 ne présente aucune ambition dans la
perspective du développement économique et social du Sénégal ».
Suffisant pour lui d’accuser le nouveau
pouvoir « d’avoir tourné le dos à la possibilité pour le Sénégal d’entrer
de plain pied dans l’émergence ».
Or, selon le député rénovateur, l’émergence est plus que jamais à la portée du
Sénégal, au regard de son potentiel humain, technique et technologique. « Ce qu’il demande, ce qui
manque : c’est la volonté politique »., écrit l’ancien ministre
d’Etat de Abdoulaye Wade.
Pour le secrétaire général de l’Urd, les
orientations contenues dans la loi de finance 2013, dans le domaine économique,
social et culturel ne militent pas faveur de l’ « espoir » exprimé le 25 mars 2012. Pour cause, Djibo Ka
juge « trop faible » le taux de croissance de 4,3 % prévu en 2013
pour créer des emplois. Selon lui, Macky
Sall va difficilement respecter sa promesse de créer 500 mille emplois en cinq
ans. Cela, faute d’investissements productifs
du secteur privé national et étranger.Un aspect sur lequel le projet de
budget 2013 fait l’impasse. La hausse de
l’Impôt sur les sociétés (Is) qui passe de 25 à 30% en 2013 est le principal
obstacle. Ainsi que l’encours de la
dette qui devrait se chiffrer à 3321, 1 milliards, soit 43% du Produit
intérieur brut (Pid) soit une hausse de 280 milliards risque de plomber l’activité
économique. De l’avis de Djibo leyti Ka,
seul le paiement de la dette intérieure qui est de l’ordre 669, 5 milliards de
francs pourrait insuffler de la liquidité dans le circuit monétaire et
dynamiser une circulation de la monnaie
dont le pays a grandement besoin à l’heure actuelle.
Concernant, la hausse du coût de la vie, le député rénovateur croit savoir qu’on va assister encore à des
augmentations sur les prix des produits de consommation courante. D’autant plus
d’après lui aucune politique de relance
de l’économie n’est perçue dans le projet de budget 2013.
Mamadou SARR
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