jeudi 20 décembre 2012

HOMMAGE AU PR WALY COLY FAYE



PARRAIN DE LA JOURNEE MONDIALE DES ENSEIGNANTS
Pr Waly Coly Faye, un homme multidimensionnel à l’honneur cette année

Le Comité national du 05 octobre a choisi comme parrain de l’édition 2012 de la Journée mondiale des enseignants : feu Pr Waly Coly Faye.  Il étai un enseignant-chercheur en linguistique et membre fondateur de plusieurs d’organisations : syndicale, culturelle et de défense des droits de l’homme.

Le Sénégal a célébré avec deux mois de retard, samedi dernier, la Journée mondiale des enseignants (Jme) qui se tient annuellement le 05 octobre. La coïncidence avec la rentrée des classes est à l’origine de ce retard d’après les organisateurs. La célébration de la journée a eu pour cadre la Place du souvenir, sise à la corniche ouest de Dakar. Après le doyen Souleymane Ndiaye, l’année dernière, l’édition de cette a  comme parrain, le Professeur feu Waly Coly Faye, enseignant  émérite en linguistique à la faculté des lettres et sciences humaine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar(Ucad). Il a également étè dans sa vie un syndicaliste, acteur culturel et activiste des droits de l’homme. Bref, un homme multidimensionnel.
A l’occasion,  toute la communauté éducatif, ses amis et  ses parents  ont une fois de plus  rendu un hommage mérité au  natif de Sass Mak dans près de Niakar (Sine, région de Fatick) et décédé en mars le 21 mars 2008 à l’âge de 60 ans. Tous ceux qui ce sont succédés à la tribune ont loué les qualités humaines, la grandeur d’âme, la droiture, l’engagement, la loyauté, la rigueur au travail du parrain de la journée. Autant de  qualités qui  ont remplie de fierté sa famille et ses amis. « Avec toutes ces qualités reconnues chez Waly Coly Faye, il y a de quoi être fier de notre  parrain. Nous de la faculté des lettres, on est fier que Waly Coly Faye ait appartenu à notre faculté qu’il a servi loyalement jusqu’à sa mort », témoigne, le doyen de la faculté des lettres et sciences humaines, Pr Abdoul Sow, représentant du recteur à la cérémonie d’hommages.
Auparavant, le président du Comité national du 05 octobre, Aliou Dansokho a justifié le choix porté sur l’illustre parrain de la Journée mondiale des enseignants. «Comme chaque année, le Comité choisi une figure marquante du monde enseignant pour lui rendre hommage devant la nation toute entière  afin de l’immortaliser, mais surtout de l’offrir en exemple à la jeunesse. Après Amadou Mactar Mbow, Séga Fall Seck, Iba Diagne Diadji, Baba Guissè, Maguette Tall , Thierno Ka, le Doyen Souleymane Ndiaye, choix ne pouvait être plus judicieux que Waly Coly Fall pour être notre parrain , cette année », explique-t-il.
Un homme de synthèse
Au nom de la famille du parrain, le Pr Fallou Ndiaye de la faculté des lettres et sciences humaines revenu sur la vie et l’œuvre du parrain qu’il a qualifié d’homme « multidimensionnel » et de «synthèse ». Parlant de l’homme, il a indiqué que Waly Coly Faye  est  issu d’origine princière de par sa mère. Après son baccalauréat au lycée  Lamine Guèye ex-Van Valhonoven , il est boursier de la formation nationale des « bourses Zellidja » du Maroc patronnée par l’Académie française. Il décroche tour à tour, une licence et une maîtrise  d’Allemand ainsi qu’un doctorat de  troisième cycle de linguistique  à l’université de Grenoble III. Parallèlement à ces études, Waly Coly Faye a mène une intense activité syndicale dans le milieu estudiantin. D’ailleurs, au cours de ses études en France, il a présidé, la célèbre Fédération des étudiants d’Afrique noire en France (Feanf), section de Grenoble.
De retour au Sénégal, il enseigne à l’Universitè Cheikh Anta Diop de Dakar et entame la préparation d’une thèse d’Etat en morphosyntaxe. A partir de ce moment, il mène de paire ses activités d’enseignant à l’universitè et de militant syndical, culturel et d’activiste des droits de l’homme. C’est ainsi qu’il a était un des membres fondateurs du Syndicat autonomes des enseignants du supérieur (Saes) dont il a été le premier chargé des relations extérieures. La création de l’Ong culturelle Sérère Ndef –Leng porte également son empreinte. Il ne s’est pas arrêtè en si bon chemin, puisse qu’’ il membre fondateur  de la Rencontre africaine de défense des droits de l’homme (Raddho) qu’il a dirigé dix ans avant de quitter volontairement la tête de l’organisation. «Il a été à la base de la création de la Raddho avoir participé dans la gestion du conflit entre le Sénégal et la Mauritanie en 1989.   A cette époque, il a jeté les bases de  la limitation du mandat à deux », rappelle le Pr Fallou Ndiaye. D’après, ce dernier toujours, le Pr Waly Coly Faye était aussi un militant de la paix en Casamance. D’après lui, il s’est rendu au prix de sa vie dans le maquis avec des collègues en vue d’arriver à la fin du conflit. Ce qui lui fera dire pour résumer la vie et l’œuvre de Waly Coly Faye que : « notre collègue est un homme multidimensionnel au carrefour du syndicalisme, de l’activisme des droits de l’homme et de la recherche appliquée. C’est la raison pour laquelle, dans chacun de ces domaines, il a apporté des innovations », affirme-t-il.
Le Pr professeur Fallou Ndiaye a lu devant l’assistance composé en majorité d’enseignants et de syndicalistes, des propos que Waly Coly Faye tenait en 1997 sur le syndicalisme et qui sont d’une brûlante actualité. « Le syndicalisme enseignant et l’école ont besoin d’homme porteurs de dignité , de mesure et d’engagement. De ce point de vue, il faut qu’on fédère tous ces syndicats dans une fédération et qu’on agisse ensemble  et chacun localement pourra organiser sa maison comme il veut », prédisait-il.
Ses collègues de travail  ont fait également des témoignages qui éclairent plus sur la personnalité du parrain. De l’avis du Professeur à la retraite, Arame Fall Diop de l’ Institut fondamentale d’Afrique noire( Ifan) qui a travaillé avec le parrain à partir de 1979 lorsqu’elle faisait sa thèse sur « le Sérère du Sine », a souligné que Waly Coly Faye «  était d’une fidélité, d’une loyauté et d’une franchise  sans faille ». «Waly Coly faye a œuvré, toute sa vie durant, pour les causes nobles », a-t-elle ajouté, non sans faire remarquer qu’il était contre « l’injustice ».
Historien et anthropologue français, Charles Becker a embouché la même trompette parlant de son collègue de travail, Waly Coly Faye avec qui, ils ont publier de nombreux ouvrages  sur les « questions Sérère » comme : Les lieux de culte Sérère. « Waly Coly Faye a accompagné le travail de bon nombre de chercheurs avec  une extrême génèrositè », admet-il. Il a apprécié en lui aussi un « homme de convictions » qui a consacré sa vie à la « défense et à l’illustration de la langue Sérère ». Par conséquent, il a formulé, l’organisation de collègues scientifiques dédié à l’œuvre de Waly Coly Faye et la publication de mélanges à son nom. Une offre acceptée volontiers par le Doyen de la faculté des lettres et sciences, le Pr Amadou Abdoul Sow qui a accepté de fiancer la publication des œuvres de Waly Coly Faye dont les archives sont entrain d’être classées ainsi des mélanges qui vont lui être dédiés.
Mamadou SARR

jeudi 13 décembre 2012

RETARD DE SALAIRES DES ENSEIGNANTS


RETARD DE PAIEMENT DES SALAIRES ET DES INDEMNITES 

 Le paiement des salaires et des indemnitès a débutè, assure le ministère de l’éducation La Direction de la formation et de la communication du ministère de l’Education nationale a assurè, hier, que le paiement des salaires et des indemnitès ont débutè au niveau des Inspections d’acadèmie. Ce retard est, d’ailleurs, à l’origine du mouvement d’humeur qu’observe le Cusems. Le paiement des salaires et des indemnités de correction du Bfem et du baccalauréat a débuté dans certaines Inspections d’académie. L’assurance est de la Direction de la formation et de la communication (Dfc) du ministère de l’Education. Dans un communiqué qui nous est parvenu, le directeur de la Dfc indique qu’à ce jour, dans toutes les Inspections d’Académie (Ia), les engagements ont été effectués et transmis aux autorités du Trésor. « A Thiès, Kolda, Louga, St Louis, Ziguinchor, Kédougou, les paiements des salaires et des indemnités ont débuté. A Tambacounda, les autorités ont mis en place un dispositif d’anticipation des paiements en mettant à contribution les banques locales sur ces questions avec un suivi quotidien des représentants syndicaux au niveau du Contrôle régional financier (Crf) », peut-on lire dans le communiqué. Depuis quelques jours, certains syndicats d’enseignants comme le Cusems s’insurgent contre le retard de paiement des salaires des vacataires, des professeurs contractuels et des indemnités de correction du Bac tout comme celles du Bfem . Pour obtenir le paiement des salaires de novembre et des indemnités de correction, le Cusems a appelé ses militants à bouder les salles de classe. « Le ministère de l’Education nationale tient à porter à la connaissance de l’opinion et des enseignants en particulier, que sur toutes ces questions, des dispositions pratiques sont prises pour éviter des troubles dans l’espace scolaire. Notre crédo est de sécuriser à tout prix le droit à l’éducation », a réagi la Direction de la formation et de la communication. La même source renseigne également que le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam s’est engagè à éradiquer définitivement « de telles distorsions ». « Les mesures prises par son département notamment par la Dage et les Inspections d’académie pour conduire toutes les opérations liées au paiement des salaires et les indemnités de correction des différents examens et concours constituent une preuve de sa volonté », croit savoir le document de la Dfc. Le texte rappelle que le ministère est dans une stratégie de rationalisation et d’optimisation des ressources matérielles, financières et humaines en vue d’identifier et de lever tous les goulots d’étranglement à l’origine des retards de salaires. « Cette approche exprime une ambition de pacification de l’espace scolaire à travers une prise en charge méthodique des problèmes », indique-ton du côté de la Dfc. Concernant les redéploiements des enseignants, le ministère se dit ouvert à la concertation, qui se fait avec tous les acteurs au niveau déconcentré, mais réitère sa position pour le principe sacro-saint de la bonne utilisation des ressources. « Pour ce qui est du personnel enseignant, les mesures seront prises dans le respect de l’équité et de la réglementation en vigueur, afin de donner à tous les élèves la même chance », certifie la Dfc qui appelle tous les enseignants au dialogue, à faire encore preuve d’engagement et d’esprit de dépassement pour la promotion du droit à l’éducation de la jeunesse. Mamadou SARR

ITINIRAIRE DE SERIGNE CHEIKH AL MAKHTOUM

INTRONISE KHALIF GENERAL DES TIDIANES HIER Cheikh Tidiane Sy Al Makhtoum, un homme au carrefour de la politique et de la religion Cheih Tidiane Sy Al Makhtoum est le cinquième khalife génèral des tidianes depuis, ce lundi 10 décembre 2012. Le guide spirituel des moustarchidines qui n’a pas encore réagi à sa désignation remplace à ce poste son démi-frère Serigne Mouhamadou mansour Sy décèdè à paris samedi dernier. La communautè tidiane de Tivaouane peut dire depuis,hier, « nous avons un nouveau khalife ». Aucune fumèe bla,che n’a échappè des mineret de la ville sainte. La bonne nouvelle a étè annoncè, hier, par Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, porte parole de la famille en prèsence du chef de l’Etat macky Sall. Sans surprise, c’est sur Serigne Moustapha Sy Al makhtoum qu’ a portè le choix de succèder à serigne mansour Sy puisqu’il est le plus agè des petits-fils de Maodo. Un choix acceptè par la famikke Sy de El hadji Malick Sy . pourtant cela n’a pas toujours étè ainsi. Pour cause, le tout nouveau khalife a toujours constestè ses prédècesseurs jusqu'à prendre ses distances avec Tivaouane. Déjà le choix portè sur lui est un signal fort en direction des talibès pour une reconciliation de la famille profondément divisè depuis la disparution de Serigne Ababacar Sy en 1957. Celui qui va présider désormais aux destinèes de la confrèrie tidiane est nè le 29 décembre 1925 à St Louis/ il est jusqu’ici le spirituel des moustarchidines. Il a 87 ans. C’est un chef religieux actif sur le plan politique et spirituel. Ild est le troisième fils de Serigne Ababacar Sy qui a dirigè la confrèrie de 1922 à 1957, avant l’indépendance. C’est autodidacte qui a apparis à lire tout seul. Il parle parfaitement le français . il est considèrè comme un brillant orateur capable de tenir pendant des heures en haleine des foules qui se pressent àses confèrences. Après s’être illustrè dans sa prime jeunesse pour avoir frèquentèles hommes d’égkise catholique , il s’est formè à l’école Al Azhar en Egypte ou il a appris l’art des prêches. Devenu porte parole de son père, il a alors une réelle influence auprès de ce dernier. Il se distingue pour avoir poussè son père à installer le télèphone dans le khalifat contre l’avis des notables de la confrèrie qui s’opposaient à cette installation. Car, ils estimaient que le télèphone étaient une invention des infidèles. En tant que porte parole du khalife , Cheikh Tidiane Sy indique au talibès à voter Senghor , lors de la bataille qui oppose l’exprèsident Leopold Sèdar Senghor et lamine Guèye lors des lègislatives de 1951 . Après la succession de son père par Serigne Abdoul Aziz Sy dabakh , il entretiendra des relation tumultueuse avec ses frères et demi frères. En 1959 de violents incidents opposent ses partisans et d’autres fidèles à tivaouane ou est basè la confrèrie. Il est arrêtè une première fois/. La même année, il sépare de Senghor avec qui il a sympatisè pour fonder son parti le Parti de la solidaritè sénègalaise (Pss). En 1960 Serigne Cheikh tidiane a des ambitions présidentielles pour le Sénègal louvellement indépendant. Une année plus tard, il rejoint le Bloc démocratique sénègalais (bds) le aprti de Senghor et devient ambassadeur au caire. Mais , il reste pas longtempsà ce poste. Plus tard, il séjournera une seconde fois en prison. Il ne reviendra au devant de la scène politique qu’au début des années 1980 après l’accession en 1981 de Abdou Diouf à la présidence. A cette pèriode, il devient un homme d’affaires prospère en achtant des actions dans certaines grandes sociètès. Dans le ùeme temps, il fonde, dans la perspective de l’élection présidentielle de 1988, le mouvement de soutien pour la réelection de Abdou Diouf. Son fils Moustapha Sy lui fonde le mouvement desmoustarchidines , des moustarchidine wal mourtachidati qui revendique des milliers de membres. Ce mouvement apporte également son soutien à abdou diouf. Les rapports entre Diouf et Cheikh Tidiane se détoriore lorsque ce dernier a étè sommè de rembourser une dette de 5,5 mimiard qu’il avait contractè auprès de l Union sénègalaise de banques (Usb). Aussi lors de la présidentielle de 1993, Cheikh tidiane Sy se décide à soutenir le Pds de Abdoulaye Wade dans l’opposition. A la suite des émeutes de février 1994, qui ont causè la mort de sept policier à Dakar, le mouvement est interdit par le ministre de l’intèrieur de l’époque, tandis que son fils et don frère pape malick Sy sont emprisonnès. Ils seront relachès quelques mois plus tard. Mais, à la veille des législatives de 1996, les mourtarchidines effectuent un revirement surprenant en appelant à voter pour Abdou Diouf. A la veille des législatives de 1998, ils s’allient à la nouvelle opposition incarnée à l’èpoque par Djibo Ka tout en gardant de solides relations avec Abdoulaye Wade qui va renverser Abdou Diouf en 2000. Mamadou SARR

PORTRAIT SERIGNE MANSOUR SY BOROM DaraJ

SUCCESSION A TIVAOUANE

Une occasion pour la réconciliation de la famille de Serigne Babacar Sy  

Avec la disparition de Serigne Mouhamadou Mansour Sy , l’heure de la réconciliation a peut être sonné pour la famille Sy de Tivaouane. Les signes de cette réconciliation tant souhaitée des talibé est attendue de Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Makhtoum et Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine.  

La disparition de Serigne Mansour Sy Borom Daradji, ce samedi, en France rend orpheline la communauté tidiane de Tivaouane. Cependant la forte stature intellectuelle, spirituelle et morale du saint homme n’ont pas dissipé les divisions qui minent la famille de Serigne Babacar Sy. Plus que jamais, la communauté tidiane de Tivaouane est à la croisée des chemins. En effet, depuis la disparition de Serigne Ababacar Sy en 1957, la famille Sy est de plus en plus divisée. À l’origine une succession souvent controversée. L’on se souvient qu’à la disparition de Serigne Babacar Sy en mars 1957, Serigne Cheikh Tidiane Sy a revendiqué la succession de son père. Mais, c’est son oncle Abdoul Aziz Sy qui a été choisi. Il restera à ce poste 40 ans. À sa mort, 1997, il a désigné Serigne Mansour Sy comme successeur dans son testament. Pour une fois, si la charge de khalife de la famille de El Hadji Malick Sy devrait revenir a Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Makhtoum, guide spirituel des Moustachidine wal moustakhsidate, en vertu du droit d’aînesse. Alors qu’il a toujours contesté cela à ses devanciers, notamment son oncle Abdoul Aziz Sy Dabakh et serigne Mansour Sy qui vient de nous quitter après quatorze ans de règne. L’on peut croire que Serigne Abdoul Aziz Sy Al amine qui occupe la fonction de porte parole du khalife depuis 1977 va apporter le même soutien à son frère utérin Cheikh Tidiane. Cela au nom de la réconciliation de la famille Serigne Babacar Sy. Elle est même souhaitée par l’ensemble de la communauté. L’un est l’autre ne doivent ménager leur peine. Les fidèles apprécieront de voir toute la famille unie comme un seul homme dans la douleur. Cela d’autant plus que depuis le « Maouloud » de 1977, la famille entière ne s’est pas réunie. Les talibè assistent chaque année à deux « gamou » à Tivaouane : Avec la disparition de Serigne Mansour Sy Borom Daradji, elle l’occasion de se réconcilier après des années de divisions. Le futur khalife général des tidianes doit prendre l’initiative de cette réconciliation. Mamadou SARR   

PORTRAIT: BOROM DARADJI.,SERIGNE MANSOUR SY 
L’homme des « daaras » 
Décède ce samedi 08 décembre en France des suites d’une maladie, Serigne Mansour Sy était le quatrième khalife général des tidiane. Il a succédé à Sezrigne Abdoul Aziz Sy Dabakh décède le 14 septembre 1997. Il est né en 1925 à Tivaouane. Serigne mansour Sy est d’origine lebou de Mbao ,de par sa mère Aissatou Seck. Il est de trois ans l’aîné de de son demi-frère, Serigne Cheikh Tidiane Sy qui devrait prendre le leadership de cette confrérie. Avant sa désignation comme khalife à 72 ans, Serigne Mansour Sy se consacrait à l’enseignement du Coran. Il a encouragé la création de nombreuses écoles coraniques à Tivaouane et dans villages qu’il a créés. Au fil des années, Serigne Mansour Sy s’est constitué un important réseau de disciples et de fidèles. Il a été désigné khalife général des tidianes par son oncle Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh dans un testament au détriment de Serigne Tidiane Sy. Il a passè en tout quatorze années à la tête du khalifat. Il a fait l’unanimité son érudition et sur son éloquence. Habillé de grands boubous très colorés et richement brodès, Serigne Mansour Sy est connu également pour son sourire légendaire et son sens de l’humour. Comme son successeur, Serigne Mansour Sy a été un arbitre dans entre les leaders politiques et acteurs sociaux. Il s’est toujours gardé de donner une quelconque consigne de vote. « Conformément à l’enseignement de El Hadji Malick Sy , j’ai choisi d’être en dehors de toute activité politique », disait-il. Ce qui n’a pas pourtant empêché aux hommes politiques de l’opposition comme du pouvoir de courir son salon. Il était un khalife à l’écoute de son peuple. Il n hésitait pas à prendre les médias pour faire des recommandations et formuler des prières pour les fidèles lorsqu’il sentait qu’un malheur allait s’abattre sur le pays. Serigne Mansour était aussi un défenseur de l’Islam. D’ailleurs, le dernier combat qu’il a étè aura été la publication d’une lettre ouverte lors de la publication des du film blasphématoire et des caricatures sur le prophète Mouhamed (Psl). A cette occasion, il avait fait publier une tribune dans laquelle il appelait les musulmans à l’unité. Il est un des artisans de la célébration commune des fêtes religieuses. Serigne Mansour Sy était aussi un agriculteur prospère avec des champs un peu partout au Sénègal dont les revenus servaient à entretenir les « daaras ». Mamadou SARR

JUNIOR ACHIEVEMENT

PROMOTION DE L’AUTO-EMPLOI CHEZ LES JEUNES Junior achievement va accompagner mille étudiants du département d’anglais En réponse, au chômage des jeunes diplômés de l’université « Junior achievement » (Ja) Sénégal a lancé, hier, un ambitieux programme dénommé « Mentoring initiative ». Ce projet qui vise à promouvoir l’auto-emploi des jeunes va encadrer mille étudiants du département d’anglais de l’Ucad en 2013. Après les écoles de commerce privées, Junior achievement veut va désormais s’attaquer à la promotion de l’entreprenariat privé dans l’enseignement supérieur public. Dans cette perspective, Junior achievement est d’avis que la voie royale pour lutter contre le chômage des jeunes, il faut développer l’initiative privée. Conformément à sa philosophie de l’Ong Junior Achievement Sénègal a profité de la célébration de la cinquième journée du mentor,hier, pour lancer un ambitieux programme dénommé : « Junior achievement ». Celui-ci vise à faire de l’auto-emploi, une alternative crédible contre l’échec scolaire et le chômage des jeunes. « Le Monitoring initiative est une forme de coaching qui vise à aider les jeunes à avoir des compétences entreprenariales.. Ce qui est nouveau c’est son introduction dans l’espace universitaire ». Ce programme qui démarre en 2013 est destiné à encadrer mille étudiants en année de Licence ou de Master1 du département d’anglais. Un choix que la directrice exécutive justifie par le fait que le département d’anglais qui est le plus peuplé de l’Universitè Cheikh Anta Diop de Dakar est là où l’on trouve le plus d’étudiants diplômès, mais habitant par l’angoisse du chômage. «Le choix du département d’anglais est dicté par le fait que c’est là où on trouve le plus de jeunes qui ont l’angoisse du chômage à la fin de leurs études. C’est pourquoi, nous voulons venir en appoint au gouvernement dans ce domaine », justifie, Fatou Niang Samb. Pour mener à bien ce programme, Junior achievement n’est pas seul. Loin s’en faut. Cet accompagnement se fera avec l’appui technique de l’Agence pour le développement des Petites et moyennes entreprises (Adpme) qui va assurer le volet formation et Pamecas qui est une mutuelle d’épargne et de crédit va assurer le financement des projets des étudiants avec des procédures allégées. «Nous avons fait le pari sur les jeunes. Depuis sa création, Pamecas n’a recruté que des jeunes qui n’ont jamais travaillé. C’est ce pari sur la jeunesse qui nous amené à accepter des projets de mini entreprise de jeunes qui n’ont aucune garantie, sans compter que le taux de déperdition dans les Pme est important », indique le Directeur général de Pamecas, Mamadou Tourè non moins Mentor. Selon lui, l’engagement de sa banque n’est motivé que par l’impérieuse nécessité de développer notre pays. «On ne demandera pas d’apport personnel pour la mise en œuvre du projet », assure-t-il, non sans exhorté les jeunes à travailler dur pour réussir. D’autres mentors comme l’expert comptable , Aziz Dièye non moins Pca de Junior achivement Sénègal, , le Directeur de l’Adpme, Mabousso Thiam et le directeur d Ecobank , Yves Koffi , ont tous abondé dans le même sens en soutenant avec force conviction que la panacée au chômage des jeunes c’est l’auto-emploi. Ministre d’Etat, à la présidence de la République, le Pr Marième Badiane a salué comme il se doit le lancement du programme Monitoring initiative . Selon elle, c’est une belle initiative qui met en synergie des institutions aussi prestigieuse que Pamecas et l’Adpme pour installer la culture de l’entreprenariat chez les jeunes. Aussi, elle n’a pas manquè de saluè l’implication des directeurs généraux de ces deux institutions. Auparavant, l’ambassadeur des Usa au Sénègal, Lewis Lukens a appelé les jeunes à se prendre en charge leur avenir en cherchant des opportunités dans le secteur public ou privé. Il n’a pas manqué d’apporter le soutien des Usa aux jeunes leaders. Après cinq ans de présence au Sénègal, Junior acheviement compte de nombreuses réalisations comme l’introduction du programme « notre commune » qui fournit une éducation citoyenne aux élèves du primaire dans une vingtaine d’écoles. Junior achievement Sénégal a également introduit un programme « mini-entreprise » dans six lycées, deux écoles de commerce privées et à l’Ucad. Dans plusieurs régions, Ja a formé des jeunes et des artisans à la création et à la gestion des entreprises. La remise des « Awards » a mis fin à la célébration de la cinquième journée du mentor. Mamadou SARR

jeudi 6 décembre 2012

<iframe frameborder="0" width="480" height="272" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xvmq30"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xvmq30_reportages-christian-jacob-jerome-cahuzac-a-la-responsabilite-de-s-expliquer-devant-la-representatio_news" target="_blank">Reportages : Christian Jacob : &quot;J&eacute;r&ocirc;me Cahuzac a...</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/LCP" target="_blank">LCP</a></i>
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VIDEO St Louis menacè par l'érosion marine

A St Louis la mer avance chaque jour à grands pas. En quelques années de nombreuses habitations ainsi que des infrastructures communautaires ont été détruites par la furie des vagues. Le village de Doune Baba Dièye situé à l'embouchure est même menacé de disparition si des mesures ne sont pas prises pour stopper l'avancée des eaux, selon les experts.
Les populations se protègent avec des moyens de fortune. Les changements climatiques qui affectent la planète sont à l'origine du phénomène.

JACQUELINE &LUCIEN ESCOTT LEMOINE



PARRAINS DE LA 40e PROMOTION
Jacqueline et Lucien immortalisé par le Cesti

« Lucien Lemoine est un membre à part entière du Cesti. Il s’est dévoué à cet établissement toute sa vie. Même malade, il prenait le bus pour venir assurer son enseignement. Comme, il était très lien à son épouse Jacqueline, c’est une manière pour nous de rendre un hommage à ce couple mythique du monde des arts », justifie, le directeur du Cesti, Ibrahima Sarr parlant des parrains de la 40e promotion de cette école de journalisme fondée en 1965.
Le même hommage a été rendu à ce couple de comédiens Haïtiens arrivés au Sénégal dans les années 1970 jusqu’ à leur disparition respectivement le 13 janvier(Lucien) et le 10 juin 2010( Jaqueline), par le ministre de l’Enseignement supérieur. Le Pr Mary Teuw Niane a salué en eux «  les précurseurs de la valorisation de la culture par les médias, en y introduisant des émissions de contes et de poésie ».  «  La voix des poètes » qu’ils animaient à l’ancienne Orts, devenue la Radio-télèvision sénégalaise (Rts) résonne encore dans nos oreilles », se souvient-il. Selon le ministre, Jacqueline et Lucien ont marqué des générations d’étudiants de leurs qualités humaines et intellectuelles.
M. SARR



Pr BABACAR GUEYE, DIRECTEUR DE CABINET DU MINISTRE DE LA COMMUNICATION
« Nous travaillons pour que le nouveau Code de la presse devienne réalité»

Le directeur de cabinet du ministre de la Communication, des télécommunications et de l’économie numérique, le Pr Babacar Guèye a indiqué, hier, que le gouvernement pour que le nouveau Code de la presse devienne une réalité. « La volonté du gouvernement est de créer une presse affranchie de la précarité. Ce qui passe par la renégociation de la convention collective des journalistes. Nous travaillons pour que le nouveau Code devienne une réalité comme le veut le président de la République », affirme le Directeur de cabinet de Cheikh Bamba Dièye.
Selon le Pr Babacar Guèye, les journalistes assurent un rôle fondamental pour l’avènement d’un État de droit. Et pour cela, il faut, d’après lui des journalistes de qualité. Ce qui passe forcément par une formation de qualité comme en assure le Cesti. À en croire le directeur de cabinet de Cheikh Bamba Dièye, c’est ce qui fait que le ministère de la communication  a fait du Cesti un allié naturel pour la formation des journalistes dans le cadre du fonds d’aide de formation à la presse.
M. SARR

SORTIE 40 e PROMOTION CESTI



SORTIE DE LA 40 e PROMOTION DU CESTI

Trente nouveaux  journalistes à l’assaut des rédactions

Le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) a procédé, hier, à la remise de diplômes de la 40 e promotion. Les récipiendaires ont comme  parrain le célèbre couple de comédiens Haitiens : «Jacqueline et Lucien Scott Lemoine ».



Le rituel a été encore respecté, ce mercredi,au Centre d’études des sciences et techniques de l’information où une cérémonie de sortie de promotion est organisée pour les sortants chaque année. La promotion « Jacqueline et Lucien Lemoine » est la 40e  de l’histoire du Cesti depuis sa création en 1965. Elle compte cinq spécialistes en radio, quinze en télévision, et dix en presse écrite.  On retrouve deux Gabonais, deux Togolais, trois Guinéens, deux Maliens et vingt  Sénégalais dans cette promotion.
Cette année la cérémonie  de remise de diplômes de la 40 e promotion a été présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Yeuw Niane . Il avait à ses côtés, le directeur de cabinet du ministre de la communication, des télécommunications et de l’économie numérique, le Pr Babacar Guèye, le directeur du Cesti, Ibrahima Sarr et ainsi que les autorités universitaires.  Les parents et amis des sortants aussi marqué de leur présence la cérémonie.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche a invité les  récipiendaires qui entrent dorénavant dans le monde des professionnels des médias  « à faire un bon usage des savoirs théoriques et pratiques » qu’ils acquis durant leurs cursus au Cesti. « Le monde professionnel dans lequel vous serez appelés à évoluer est un monde complexe, exigeant et très compétitif. Cet environnement exigera de vous une incarnation, en permanence et en tout lieu , des valeurs d’éthique et de déontologie », rappelle-t-il.
Dans la même lancée, Mary Teuw Niane a recommandé aux sortants  de faire montre partout et à tout moment d’un sens élevé de la responsabilité et de la liberté.
Auparavant, le directeur du Cesti, Ibrahima Sarr a exhorté les étudiants de la 40 e promotion à « porter  et à faire prospérer » la profession, par leur  savoir-faire  et leur savoir être acquis au cours de leur formation. Il a demandé également  de faire rayonner davantage le Cesti dont réputation a dépassé les frontières nationales. Il n’a pas manqué de lancer un vibrant appel aux organes de presse à recruter les sortants du Cesti.
Pour sa part, le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Pr Saliou Ndiaye a insisté sur la responsabilité du journaliste. Selon lui « être journaliste n’est pas seulement assurer une mission de veille et d’alerte, c’est aussi accepter de se soumettre aux critiques  de vos citoyens auxquels, il est censé apporter des éclairages sur les questions d’actualités ». « Si le journalisme attire tant de jeunes Sénégalais et que le Cesti focalise tant d’attention, c’est que nous vivons dans un monde de communication. Et le journaliste joue le rôle de médiateur dans l’espace publique nous partageons tous», estime-t-il.
Le recteur de l’Ucad s’est dit convaincu que l’émergence d’une presse professionnelle  et consciente de ses responsabilités passe par une formation. À ce propos, le Pr Saliou Ndiaye a rappelle quelle Cesti est un centre d’excellence  de formation en journalisme. C’est en témoignage  de la valeur et de la richesse de son enseignant que le gouvernement a décidé de confier au Cesti, le fonds d’aide de la presse.
Mamadou SARR

DIVERSIFICATION
Vers une formation payante au Cesti ?

Le directeur du Cesti, Ibrahima Sarr a lancè,hier, l’idée d’une formation payante au Cesti. C’était, en marge de la sortie de la 40 promotion du Cesti.    il a précisé que ce sera dans les mêmes conditions . « Nous pensons simplement que la formation diplômante payante est une piste que nous pourrons emprunter pour répondre aux besoins de certains qui sont dans les rédactions et qui veulent progresser. Mais, elle ne viendra pas concurrencer la formation permanente  que nous assurons à nos étudiants admis au concours. Et elle va se faire dans les mêmes conditions de rigueur », a-t-il précisé, tout en gardant d’annoncer un date pour le démarrage de la formation payante. 
Par ailleurs, le ministre de l’enseignement supérieur a profité de la cérémonie de remise de diplôme aux sortants de la 40 e promotion pour inviter le Cesti à une diversification des filières pédagogiques pour mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi. Le ministre a exhorté particulièrement le Cesti à aller vers la formation de journalistes scientifiques. Ceci, dans le but de mieux faire connaître les sciences et les techniques en vue de changer les mentalités.
M. SARR

BUDGET 2003



LOI  DE FINANCE 2013
« Un budget sans ambition de développement économique », selon Djibo Ka

Le secrétaire général de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd), Djibo Leyti Ka a dénoncé  le manque d’ambition  du premier projet de budget 2013 préparé par le nouveau régime, dans une « contribution » à paraître, aujourd’hui dans la presse(Voir Walfadjri quotidien). Après, analyse, le député de l’Urd est arrivé à la conclusion que le projet de Budget 2013 ne présente aucune ambition  de développement économique et social du Sénégal.

Le projet de budget 2013 qui  est soumis actuellement aux députés pour lecture suscite d’ores et déjà des critiques. Les premières salves de critiques sont venues du secrétaire général de l’Union pour le  renouveau démocratique (Urd), Djibo Leyti Ka, par ailleurs député de son parti à l’Assemblée nationale. Dans une contribution à paraître, aujourd’hui, dans le quotidien  Wal fadjri,  Ka a fait une analyse critique de la loi de finance « à partir du cadrage macro-économique, complétée par l’examen de quelques aspects fondamentaux de la politique économique ».
Il ressort de celle-ci que «le projet de budget 2013 ne présente aucune ambition dans la perspective du développement économique et social du Sénégal ». Suffisant pour lui  d’accuser le nouveau pouvoir  « d’avoir tourné le dos à la possibilité pour le Sénégal d’entrer de plain pied  dans l’émergence ». Or, selon le député rénovateur, l’émergence est plus que jamais à la portée du Sénégal, au regard de son potentiel humain, technique et technologique. « Ce qu’il demande, ce qui manque : c’est la volonté politique »., écrit l’ancien ministre d’Etat de Abdoulaye Wade.
Pour le secrétaire général de l’Urd, les orientations contenues dans la loi de finance 2013, dans le domaine économique, social et culturel ne militent pas faveur de l’ « espoir » exprimé le 25 mars 2012. Pour cause, Djibo Ka juge « trop faible »   le taux de croissance de 4,3 % prévu en 2013 pour créer des emplois.  Selon lui, Macky Sall va difficilement respecter sa promesse de créer 500 mille emplois en cinq ans. Cela, faute d’investissements productifs  du secteur privé national et étranger.Un aspect sur lequel le projet de budget 2013 fait l’impasse.  La hausse de l’Impôt sur les sociétés (Is) qui passe de 25 à 30% en 2013 est le principal obstacle.  Ainsi que l’encours de la dette qui devrait se chiffrer à 3321, 1 milliards, soit 43% du Produit intérieur brut (Pid) soit une hausse de 280 milliards risque de plomber l’activité économique.  De l’avis de Djibo leyti Ka, seul le paiement de la dette intérieure qui est de l’ordre 669, 5 milliards de francs pourrait insuffler de la liquidité dans le circuit monétaire et dynamiser  une circulation de la monnaie dont le pays a grandement besoin à l’heure actuelle.
Concernant, la hausse du  coût de la vie, le député rénovateur  croit savoir qu’on va assister encore à des augmentations sur les prix des produits de consommation courante. D’autant plus d’après lui aucune politique  de relance de l’économie n’est perçue dans le projet de budget 2013.
Mamadou SARR